Couverture fascicule

G. Cousin, Kyros le jeune en Asie Mineure (printemps 408 - juillet 401 avant Jésus-Christ), 1905

[compte-rendu]

Année 1905 7-1 pp. 95-96
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G. Cousin, Kyros le jeune en Asie Mineure (printemps U08- juilletUOl avant Jésus-Christ). Paris et Nancy, Berger-Levrault, 1905 ; 1 vol. in-8° de u-l\[\o pages, avec une grande carte hors texte.

« Le a3 août 1898, à deux heures de l'après-midi, un Xénophon dans ma poche, je quittais Sardes à cheval pour suivre pas à pas l'expédition de Kyros. J'ai vu Sardes et Kelainai, Keramon- agora et Iconium, les Portes de la Cilicie et celles de la Syrie. Le 10 octobre, je deseen, dais, près de Meskené, la berge de l'Euphrate pour y boire de l'eau du fleuve recueillie dans le creux de ma main, et calculais exactement combien il faut de minutes à un homme pour passer le fleuve à gué. »

L'ouvrage de M. Cousin, on peut s'en rendre compte par ce passage emprunté à l'introduction (p. xlix), n'est pas d'un écrivain de cabinet. Il est d'un explorateur. Il a de l'accent. Il témoigne d'un grand souci de minutie, en même temps que d'un enthousiasme d'apôtre. L'auteur ne juge pas la tentative du fils favori de Parysatis avec la froide indifférence d'un érudit du xx* siècle ; il l'apprécie sévèrement, avec le loyalisme qu'eût pu manifester un vrai Perse, élevé dans l'apadana et resté fidèle à la cause d'Artaxerxès. Là est le charme et l'intérêt du livre.

Indépendamment de cet attrait original, il y aurait à signaler une foule d'excellentes remarques. Je me borne à en relever quelques-unes. P. 9, distinction entre les différents types de satrapies ; p. 17, définition de la caranie : « Si plusieurs satrapies sont réunies sous l'autorité commune d'un chef militaire, celui-ci prend le titre de σατράπης κάρανος, et ses satrapes par là même reçoivent celui de σατράζης δπαρχος» ; ρ. 66-67, interprétation, fort plausible, du meurtre d'Alci- biade par Pharnabaze.

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