Je voudrais tout d'abord remercier le Conseil d'avoir bien voulu accepter ma proposition de consacrer une demi-journée de notre Colloque aux Études françaises en Italie. C'est un hommage à la contribution que nous donnons au développement de la langue, de la littérature et de la culture françaises, et une reconnaissance de notre rôle.

C'est un bilan sommaire que nous allons tracer, des origines a l'avenir. Nous avons voulu être aussi complets que possible, en courant le risque de la généralisation et du vol d'oiseau. Une image me paraît évidente : c'est un système en forme de réseau, qui regarde la totalité de l'histoire de la culture française, un dessein général de la langue et de la littérature, et de la francophonie. De cette unité centrale naît une série d'hommes, ď œuvres, d'idées, de mythes, et d'actions liées entre elles, de modèles et de moments organisationnels du réseau des études françaises en Italie. De toute évidence, ce réseau possède deux éléments fondamentaux : d'un côté, le sens profond d'appartenance à une communauté scientifique et de vocation à la recherche ; de l'autre, le refus des propositions éphémères et le choix constant de méthodes interdisciplinaires et expérimentales.

Dans ce panorama unitaire, de grandes figures apparaissent à l'horizon : Enea Balmas, Carlo Bo, Massimo Bonfantini, Sergio