Couverture fascicule

C. A. Strine, Sworn Enemies. The Divine Oath, the Book of Ezekiel, and the Polemics of Exile, Berlin – Boston, Walter de Gruyter, (Beihefte zur Zeitschrift für die alttestamentliche Wissenschaft 436), 2013

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C. A. Strine, Sworn Enemies. The Divine Oath, the Book of Ezekiel, and the Polemics of Exile, Berlin – Boston, Walter de Gruyter, 2013, XV + 343 pages (Beihefte zur Zeitschrift für die alttestamentliche Wissenschaft 436), ISBN 978-3-11-029039-4, 119,95 €. Ce volume est la version révisée d’une thèse de doctorat dirigée par Paul Joyce et soutenue à l’Université d’Oxford en 2011. L’A. y présente les résultats des recherches qu’il a menées sur la rhétorique déployée dans Ézéchiel,

et plus particulièrement sur les deux formules utilisées dans le cadre du serment : «par ma vie (as I live) » et «la main levée (lifted hand) » , qui se trouvent respectivement 16 et 10 fois en Ézéchiel, contre seulement 7 fois chacune dans le reste de l’AT. Il s’intéresse d’abord à la signification et à la fonction de ces formules, dans leur contexte proche et plus large (Ézéchiel, AT, Proche-Orient ancien) et par la suite à l’utilisation du serment dans le Proche-Orient ancien, à son rôle comme marqueur de genre de texte et, finalement, à la théologie qui lui est associée. Le fait est que l’analyse de cette théologie suppose une étude des traditions sacerdotales et deutéronomistes – une ambition qui excède largement les limites d’une thèse de doctorat. Le livre est divisé en deux parties, qui portent respectivement sur la signification des formules analysées et sur leur fonction – cette seconde partie traite de la polémique du prophète. Cette bipartition apparaît pour le moins artificielle aux yeux de la soussignée. L’argumentation de l’A. n’est pas claire, même s’il aborde son hypothèse d’une double polémique, à la fois ouverte (intra-judéenne) et dissimulée (anti-babylonienne), dès la p. 39 et qu’il y revient à de nombreuses reprises dans le cours de sa présentation.

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