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Robert LATOUCHE. Grégoire de Tours. Histoire des Francs. Traduction du latin. Paris, Les Belles Lettres, 1963-1965. (Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Age, 27e et 28e vol.)

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Robert Latouche. Grégoire de Tours. Histoire des Francs. Traduction du latin. Paris, Les Belles Lettres, 1963-1965. 2 vol. in-8°, 327 et 355 pages. (Les Classiques de Vhistoire de France au Moyen Age, 27e et 28e vol.)

Voici une traduction que l'on attendait depuis 1874! C'est dire combien elle constitue un événement, car elle va être aussitôt un instrument de travail indispensable pour les médiévistes. Elle comporte comme il se doit une importante introduction, une liste des éditions, traductions et travaux à consulter, la traduction des livres I à V dans le tome I, des livres VI à X, dans le tome II, qui se termine par un index des noms propres. Certains s'étonneront que le texte soit absent de cette publication. Le doyen Latouche s'en explique en déclarant qu'une publication du texte de Krusch et Le vison face à la traduction « risquerait d'être interprétée comme une renonciation de l'érudition française à une amélioration éventuelle du texte d'une œuvre qui fait partie de notre patrimoine ». Certes, mais, si le grand public est satisfait par cette explication, je connais bien des chercheurs à qui la publication du texte latin de Poupardin, par exemple, aurait rendu de grands services !

Cela n'enlève pas ses mérites à la traduction. Elle est claire, nette et agréable à lire. Quelques archaïsmes comme « amertume », pour commotus feile et « assavoir », pour id est sont fort bien venus. Cela donne une allure rustique que la brièveté des phrases accentue et qui correspond bien à l'esprit du style de Grégoire. A certains moments même elle corrige des erreurs de Krusch, qui, par exemple (édition de 1885, p. 374), prenait Aginus pour Agen ! De même, elle restitue des identifications toponymiques plus justes, par le recours à Lon- gnon. Cependant les travaux de Dauzat ne sont pas utilisés, ce qui

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