Couverture fascicule

Henri Capitant

[note biographique]

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HENRI CAPITANT (1)

C’est sous le coup d’une douleur qui n’est point apaisée que la Faculté effectue sa rentrée. Le 21 septembre, Henri Capitant est décédé aux Allinges, en Haute-Savoie, des suites d’une grave opé¬ ration qui l’avait obligé à arrêter ses cours au mois d’avril.

Comme l’a dit le ministre de l’Education nationale, le jour des obsèques, dans un «'mouvant communiqué, la perte d’Henri Capi¬ tant est un deuil non seulement pour la Faculté de Paris, mais pour toutes les Facultés françaises. Nulle part cependant, elle ne pouvait être ressentie avec un aussi poignant chagrin que dans notre Ecole, à laquelle il a donné plus de trente années de son existence, dont il a avivé le lustre dans le monde entier par l’éclat de ses travaux et de son enseignement, et où ses rares qualités de coeur lui avaient attiré l’unanime et. déférente affection doses col¬ lègues et de ses élèves.

J’ai, pour ma part, vécu près de Capitant durant un quart de siècle. Mon attachement pour lui remontait au jour où, nouvel arrivant à Paris, j’avais, pour la première fois, senti la .cordiale et chaude étreinte de sa poignée de main. Sa bienveillance et sa bonté, dont il n’a cessé de me donner des preuves dans la suite, avaient jeté les bases d’une amitié devenue si profonde avec le temps qu’au deuil public se mêle pour moi, comme pour tous ceux qui ont été dans son intimité, la tristesse d’un deuil privé. Ce n’est que du deuil public que je veux parler.

Grand juriste, grand professeur, Henri Capitant a servi passion¬ nément, le Droit et l’Université, se donnant à ses fonctions tout entier, sans rien retenir de lui-même, et y apportant cette fougue ardente qui était le signe de son tempérament.

1. Discours prononcé à la séance de rentrée de la Faculté de droit de l’Université de Paris, par M. le doyen F. Allix. Nous remercions vive¬ ment M. Allix de nous avoir autorisé à publier dans la lievue ces élo¬ quentes paroles.

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