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L’intégration sensori-motrice

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Année 1961 14-194 pp. 881-886
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A. TOURNAY

L’intégration sensori-motrice

Nous avons vu comment la question s’est posée, d’autant mieux que le système de ser¬ vomécanisme mis en marche par les récep¬ teurs proprioceptifs du fuseau musculaire et de l’organe tendineux de Golgi était mainte¬ nant précisé, de définir à quelles influences et à quel contrôle ces dispositifs segmentai¬ res étaient soumis venant de dispositifs süpra-segmentaires. Ainsi, pour rester encore dans l’ordre du système proprioceptif selon Sher¬ rington, rencontrons d’abord la partie non-' acoustique du labyrinthe, appareil vestibu-laire, et le cervelet, avec ses connexions for¬ mants un appareil cérébrelleux.

Si ces deux appareils ont, dans l’archéo du système nerveux une origine embryolo¬ gique commune, s’ils sont l’un et l’autre d’apparition précoce dans la phylogénie des vertébrés et bénificient, dans l’ontogénie, en raison même des nécessités primordiales de la statique, d’une certaine précession privilégiée, et s’ils gardent certaines liaisons particulièrement étroites, ils diffèrent dans leur épanouissement, en liaisons et en signi¬ fication.

Voici, en ce qui concerne ces liaisons et cette signification, sur le chemin de l’inté¬ gration sensori-motrice, l’essentiel de ce qui est à retenir.

I — Appareil vestibulaire

Il s’agit là d’un appareil dont la constitu¬ tion est complexe et dont la physiologie nor¬ male et pathologique est à comprendre avant d’én dégager la place et la signification. •

A. — Constitution

L’appareil vestibulaire, partie non acousti¬ que du labyrinthe est d’abord à distinguer de l’autre partie, acoustique dite appareil coch-léaire. Si l’innervation se rendant de l’un et de l’autre appareil au névraxe est dite passer par le nerf auditif, ou VIII® paire, en fait là conduction est réellement séparée, en origines, trajets, et terminaison, comme nerf vestibulaire et nerf cochléaire.

Les dispositifs anatomiques d’origine, com¬ me appareil membraneux logé dans les ca¬ vités osseuses de même forme, sont, en fait, à comprendre comme constitués de deux cavités, dites utricule et saccule jointes entre elles Le saccule est en continuité de cavité remplie de liquide avec l’appareil cochléaire ou limaçon. L’utricule est en communication avec le système superposé des canaux semicir-culaires. Ces canaux, approximativement orientés selon les trois plans de l’espace : deux verticaux à angle droit et un horizon¬ tal.

Les origines sensorielles sont de deux ty¬ pes ; dans l’utricule et le saccule, selon des taches, ou maculae ; dans les canaux, selon des crêtes, strictement localisées dans des renflements, ou ampoules.

De là, les conducteurs nerveux se rassem¬ blent dans le nerf cochléaire qui présente, comme les racines et nerfs sensitivo-senso-riels, un renflement ganglionnaire, le gan¬ glion de Scarpa. C’est dans ce ganglion que sont les corps cellulaires de ces premiers neurones sensoriels dont le prolongement vers le névraxe aboutit ' au contact des noyaux vestibulaires en plein bulbe.

Cès noyaux, dont les cellules sont de ca¬ libres différents sont au nombre de trois : noyau triangulaire, au milieu, noyau de Bech-terew au-dessus, noyau de Roller au-dessous. De là, après synapses, les fibres de voies ves¬ tibulaires centrales se propagent en trois contingents : un qui se dirige dans la forma¬ tion réticulée du tronc cérébral ; un qui se raccorde au dispositif centré par le gros noyau de Deiters ; un qui établit cette liaison fonda¬ mentale avec l’archéo-eervelet. C’est par le noyau de Deiters que s’organisent les in¬ fluences descendantes, vestibulo-spinales.

B. — Symptomatologie expérimentale et clinique

Si la clinique a commencé par l’observation de vertiges et si Purkinje, dès 1820, a inau¬ guré l’étude physiologique du vertige provo¬ qué par giration, communément éprouvé par

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