Couverture fascicule

Athena Bazou (Éd.), Γαληνοῦ ὅτι ταῖς τοῦ σώματος κράσεσιν αἱ τῆς ψυχῆς δυνάμεις ἕπονται. Athènes, Académie, 2011

[compte-rendu]

Année 2012 81 pp. 221-222
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 221

COMPTES RENDUS 221

Athena BAZOU (Éd.), Γαληνοῦ ὅτι ταῖς τοῦ σώματος κράσεσιν αἱ τῆς ψυχῆς δυνάμεις ἕπονται. Athènes, Académie, 2011. 1 vol. 14 x 21 cm, XII-114 p. + 134 p. (ΕΛΛΗΝΙΚH ΒΙΒΛΙΟΘΗΚΗ). ISBN 978-960-404-136-7. Dans le prologue, l’auteur remercie les professeurs qui l’ont encouragée dans son entreprise. Celle-ci est divisée en deux parties : l’Introduction comprend 114 pages (numérotées de 1 à 114) ; la deuxième partie comprend le texte, de la page 7 à la page 89, et les index, de la page 91 à la page 134. L’éditrice commence par étudier le but du traité : c’est l’un des écrits de Galien parmi les plus célèbres ; elle décrit son contenu divisé en 11 chapitres ; elle le date des environs de 193 p. C. et en indique l’authenticité. Elle révèle le titre du traité : l’Aldine de 1525 porte comme titre

Γαληνοῦ βιβλίον ὅτι τὰ τῆς ψυχῆς ἤθη ταῖς τοῦ σώματος κράσεσι ἕπεται ; le titre donné en latin est le suivant : Quod animi mores corporis temperamenta sequantur / sequuntur. Müller, dans les Scripta Minora intitulera le traité Ὅτι ταῖς τοῦ σώματος κράσεσιν αἱ τῆς ψυχῆς δυνάμεις ἕπονται. C’est le titre qui sera retenu ici. Elle étudie longuement la tradition directe : le traité est conservé par 8 manuscrits qui s’échelonnent du XIVe au XVIe siècle (p. 18-52), puis l’Aldine qui est l’editio princeps (1525) et elle propose un stemma des manuscrits à la page 52 ; puis, elle envisage les traductions syriaque, arabe et latine. Elle signale qu’Oribase, sous le titre Περὶ βλάβης ψυχῆς, a reproduit un passage du traité (p. 34, 6-35, 5 de la présente édition) et elle mentionne les éditions anciennes depuis l’Aldine de 1525 jusqu’à celle de C. G. Kühn (1821-1833) et les Scripta Minora de I. Müller (1891). Elle cite les traductions en langues modernes parmi lesquelles celles de Charles Daremberg en deux tomes (1854-1856), de Luis Garcia Ballester, d’I. Garofalo et de M. Vegetti… Ensuite la philologue explique la façon dont elle a établi son propre texte et constitué son apparat critique. La première partie du livre, l’Introduction, se termine par la bibliographie qui comprend près d’une vingtaine de pages (p. 97-114). Le texte qu’elle établit présente dans sa marge droite la pagination de l’édition de Kühn : le traité commence à la page 767 du tome IV de Kühn et se termine à la page 822 (il commence à la page 32 du 2e tome des Scripta Minora). Dès la page 7 se découvrent aux lignes 12 et 13 les noms de Pythagore et de Platon. Je fais cette remarque car les noms des philosophes et de médecins illustres abondent dans ce traité : Aristote est cité 13 fois, Hippocrate 6 fois, Platon 26 fois, Pythagore 2 fois, les Stoïciens 6 fois, Chrysippe 6 fois… Dès lors, on comprend que l’éditrice ait fait suivre immédiatement, après le texte qu’elle a établi, un index nominum (p. 93-95). À la page 8, on relève les mots

παιδίον et βρέφος. L’index verborum memorabilium qui couvre les pages 97-131 nous apprend que le premier mot est attesté 7 fois dans le traité et que le deuxième l’est 3 fois. À la page 9 se rencontre le mot παῖς qui a 8 occurrences. À la page 70, 6, on lit γέρων qui a 3 occurrences ; à la page 31, 9 γῆρας a 4 occurrences ; à la page 69, 4 πρεσβύτης a une seule occurrence. À la page 12, 7 et 8 sont mentionnés Ὅμηρος et

Σαπφώ qui n’ont chacun qu’une occurrence. Δίαιτα se rencontre 5 fois ; καρδία et

ἐγκέφαλος ont 6 occurrences (si tous mes calculs sont exacts). Mais ce sont évidemment les mots qui forment le titre du traité qui ont les occurrences les plus élevées :

σῶμα a 75 occurrences ; κρᾶσις, 57 ; ψυχή, 90 ; δύναμις, 37 ; ἕπομαι, 11. Remarquons enfin que οἶνος se rencontre 25 fois. C’est que Galien a attaché beaucoup

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw