Couverture fascicule

Olga Weijers. Pseudo-Boèce. De disciplina scolarium. Édition critique, et notes

[compte-rendu]

Année 1979 33-2 pp. 351-353
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• Olga Weijers. Pseudo-Boèce. De scolarium. Édition critique, et notes. Leiden-Kôln, E. J. Brill, 1976, in-8°, xiv-189 p. (Studien und Texte zur Geistesgeschichte des Mittelalters, 12). Prix : 36 florins.

L'introduction comporte deux parties, l'une consacrée à l'œuvre elle-même et à son auteur, l'autre aux problèmes relatifs à l'édition.

Alexandre Hegius (f 1498), maître d'école westphalien qui enseigna à Deventer, semble avoir été le premier à récuser la paternité boécienne de ce médiocre pseudépigraphe qui bénéficia d'une si grande faveur du xme au xve s. En dépit des efforts de plusieurs érudits (e.a. Lehmann et Porcher), il est impossible de percer l'anonymat qui couvre l'auteur de cet opuscule, lequel paraît, en tout cas, avoir été rédigé à Paris entre 1230 et 1240. Le dessein du Ps. Boèce est didactique. Il consiste notamment à fournir des règles de conduite aux élèves, voire également aux professeurs. Comme tel, il n'a guère de précédents, mais en revanche il fut fort imité et exploité. Il est difficile de discerner les véritables intentions qui se cachent sous le texte pédant et parfois obscur de l'opuscule, au point qu'on a parfois été tenté d' y voir une « plaisanterie ». O. W. ne partage pas cette et estime que l'intention de l'auteur, qu'elle a la courtoisie de juger « intelligent et plein d'humour », était « plutôt sérieuse ». Quelques indications sont fournies sur le style (p. 14-15), mais on a omis de signaler le recours fréquent à la rime. Le texte a été abondamment commenté, sinon dès le xme s. où certains manuscrits contiennent cependant déjà des gloses abondantes, du moins au xive et au xve siècles. La liste provisoire de 32 commentaires est donnée (p. 18-30), et O. W., qui nourrit le projet d'établir un relevé exhaustif de ces pour le Catalogus Translationum et

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