Couverture fascicule

Clément Chillet, De l’Étrurie à Rome : Mécène et la fondation de l’Empire. Rome, École française de Rome, 2016

[compte-rendu]

Année 2018 87 pp. 548-550
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Clément CHILLET, De l’Étrurie à Rome : Mécène et la fondation de l’Empire. Rome, École française de Rome, 2016. 1 vol., IX-609 p. (BIBLIOTHÈQUE DES ÉCOLES

FRANÇAISES D’ATHÈNES ET DE ROME, 373). Prix : 33€ (relié). ISBN 978-2-7283-1202-3. Dans une introduction méthodologique d’une vingtaine de pages, l’auteur fait le point sur la bibliographie antérieure et les sources, évoque le contexte de la vie de Mécène (69 ? – 8 av. J.-C.) – les dernières décennies du Ier s. av. J.-C. qui virent la naissance du régime du principat au terme d’une période triumvirale marquée par les épisodes de guerre civile –, et rappelle que la biographie est un genre littéraire alternant entre le roman voire l’hagiographie et l’accumulation de faits, entre «la rose et la pomme de terre » , selon la formule de P. M. Kendall. Le livre est, selon les dires de l’auteur lui-même, disposé autour de trois axes, abordés chacun en trois chapitres. Le premier chapitre de la première partie Mécène, un héritier étrusque ? Revendications identitaires et formes sociales du pouvoir, intitulé «Des revendications décalées : Mécène descendant de rois étrusques » montre que le gentilice était bien le nomen

étrusque Maecenas, illustré par les épitaphes du tombeau des membres de la familia

de Mécène des Horti Maecenatis de l’Esquilin (CIL VI 21771) ou du columbarium de la vigna Cresmachi près de la porta Latina (CIL VI 7245), le nom étrusque de Cilnius provenant d’Arretium, l’antique Arezzo, étant probablement un matronyme et sans doute à l’origine des prétentions d’ascendance royale de Mécène évoquées par ses contemporains. Ce sont du reste ces revendications qui expliqueraient le refus par Mécène de l’entrée dans l’ordre sénatorial qui aurait représenté une sorte de déchéance par l’agrégation aux rangs du Sénat de la République alors que le statut de chevalier permettait de continuer à respecter l’échelle de valeurs non-romaines (chapitre 2). La critique par Sénèque de la mollesse de Mécène (lettres 19 et 114 à

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