Couverture fascicule

Marc Thibout (1905-1991)

[note biographique]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 449

Notre confrère Marc Thibout, promotion 1935, nous a quittés le 21 mai 1991, après avoir honoré son titre d'archiviste paléographe, les fonctions qu'il a exercées de conservateur de musée et la carrière scientifique qu'il a parcourue d'archéologue médiéviste.

Né à Paris le 20 avril 1905 au sein d'une famille nombreuse très unie, il a d'abord suivi son père en Afrique pour de grandes chasses qui ont fortifié en lui sa passion innée pour tout ce qui touche à l'histoire naturelle. C'est en 1930 qu'il entra à l'Ecole des chartes et s'y maria, dès 1931, avec Gabrielle Augé-Croiset, petite-fille de l'helléniste Maurice Croiset qui fut administrateur du Collège de France. Portés l'un et l'autre vers l'archéologie monumentale, ils parcoururent ensemble le département, alors fort peu exploré, de la Manche en vue de deux thèses parallèles : tandis qu'il étudiait les églises des XIIIe et XIVe siècles, son épouse s'occupait de celles du XVe. C'est conjointement qu'ils obtinrent le diplôme en 1935.

A partir de 1936, Marc Thibout fit toute sa carrière dans les Musées nationaux où il devait rencontrer la grande amitié de Paul Deschamps qui le prit avec lui au musée des Monuments français alors qu'il le rénovait entièrement, et sous ce nouveau nom, à la suite de l'exposition universelle de 1937. Notre confrère y fut chargé de mission, puis sous-directeur de l'office des monuments historiques, installé au Trocadéro, inspecteur principal des musées de province, enfin, en 1948, conservateur des musées nationaux, c'est-à-dire en titre l'un des adjoints de Paul Deschamps, et le plus proche par l'esprit et le cœur. Tout au long de cette carrière, il l'aida dans l'aménagement du Musée des monuments français et dans la confection et la mise en place de ces étonnants relevés de peinture murale à grandeur qui composent, avec les moulages dès longtemps rassemblés, quelques copies de vitraux et un embryon de collection de maquettes architecturales, le plus riche musée didactique consacré aux arts plastiques de la France, musée qui n'a pas d'équivalent ailleurs et que l'étranger nous envie.

Paul Deschamps a souvent dit combien lui fut précieuse la collaboration de Marc Thibout qu'il envoyait en province pour surveiller, au plus haut des échafaudages, le travail des copistes, assurer l'acheminement des toiles vers Paris, procéder à leur marouflage sur les murs et les voûtes du musée. C'est tout naturellement que notre confrère succéda à son maître en 1959 comme directeur du Musée des monuments

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw