Couverture fascicule

Astrid Eltschberger, Musikinstrumente in höfischen Romanen des deutschen Mittelallers, Wiesbaden, Reichert, 1999 (Imagines Medii Aevi 2)

[compte-rendu]

Année 2001 159-4 pp. 368-369
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 368

Astrid Eltschberger, Musikinstrumente in hofischen Romanen des deutschen MittelaUers. Wiesbaden, Reichert, 1999, 24 cm, IX/358 p., 108 fig. en n. et bl., 56 pi. h.t. en coul., index. ISBN : 3-8950(K)62, DM 110. (Imagines Medii Aevi 2).

Ce volume, le second de la collection Imagines Medii Aevi, entreprend un recensement des occurrences instrumentales dans les romans courtois en ancien haut allemand, se voulant un outil de travail pour les littéraires et les musicologues. D'emblée, A, Eitschberger introduit sa recherche : les mises en situation d'instruments de musique dans les récits courtois sont multiples, de la simple énumération à la description des techniques de jeu. La pratique instrumentale fait d'ailleurs partie des usages de la noblesse courtoise.

L'auteur étudie trente-quatre instruments, en prenant pour point de départ trente romans, de YAlexander du clerc Lamprecht (ca 1150) à Wilhem von Osterreich de Johann von Wûrzburg, achevé en 1314, soit sur une période de 150 ans de littérature en ancien haut allemand et haut allemand moderne précoce. Sont écartés la poésie épique, la poésie de ménestrels, les romans légendaires et les poèmes didactiques, ainsi que la poésie lyrique. Pour répondre à un critère formel unificateur, l'auteur a renoncé à l'analyse des textes en prose.

Les romans choisis obéissent à quatre « types » littéraires : les romans antiques (Akxander, dans les versions du clerc Lamprecht, de Rudolf von Ems et Ulrich von Etzenbach, Liet von Troye, Trojamrkrieg, Eneit), les romans arthuriens (Erec, Iwein, Parzival, Lanzekt et leurs formes plus tardives : Wigalois, Diu Crâne, Jùngerer Titurel, Lohengrin) et les romans courtois et d'aventures, représentés d'une part par la matière de Tristan (Tristrant d'Eilhart von Oberge, puis Tristan de Gottfried von Strasburg, continuation de Tristant d'Ulrich von Tùrheim puis Heinrich von Freiberg) , et d'autre part les romans de Willehalm von Orlens, Demantin, Reinfied von Braunschweig, Apollonius von Tyrland et Willhelm von Osterreich. S'y rattachent également Der guote Gerhart, Wilhelm von Wenden, Mai undBeafboreX Y Engelhard de Konrad von Wûrzburg. Enfin trois œuvres ne dépendent d'aucun des genres précités : Rolandslied, le Willehalm de Wolfram et les préliminaires de Willehalm d'Ulrich von Tùrheim. Appartenant au genre de la chanson de geste, elles incluent néanmoins suffisamment d'éléments les reliant au roman courtois pour figurer ici.

Après un historique des recherches antérieures sur la question (concernant principalement les ouvrages en langue allemande), l'auteur expose le but de sa recherche : établir un catalogue archéologique d'instruments à fins d'analyse et de conservation de la pratique musicale des époques passées.

Sept points seront examinés successivement pour chacun des instruments répertoriés : étymologie et caractérisation, description organologique, tenue et technique de jeu, propriétés

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw