Couverture fascicule

Marie-Hélène Marganne & Bruno Rochette (Ed.), Bilinguisme et digraphisme dans le monde gréco-romain : l’apport des papyrus latins, Actes de la Table Ronde internationale (Liège, 12-13 mai 2011). Liège, Presses universitaires de Liège, 2013

[compte-rendu]

Année 2016 85 pp. 438-440
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Marie-Hélène MARGANNE & Bruno ROCHETTE (Ed.), Bilinguisme et digraphisme dans le monde gréco-romain : l’apport des papyrus latins, Actes de la Table Ronde internationale (Liège, 12-13 mai 2011). Liège, Presses universitaires de Liège, 2013. 1 vol. 241 p. (PAPYROLOGICA LEODIENSIA, 2). Prix : 30 €. ISBN 978-2-87562-022-4. L’ouvrage, de facture soignée, constitue les actes d’une table ronde qui a réuni à Liège, autour de chercheurs belges, des spécialistes de papyrologie venus d’Allemagne, d’Italie et de Finlande. Il s’inscrit dans une problématique très actuelle, celle des phénomènes induits par la coexistence de langues différentes au sein d’un même espace, qui intéresse au premier chef la linguistique («bi-» et «multilinguisme » ), mais aussi et plus largement l’ensemble des sciences humaines. Alain Martin retrace fort opportunément (p. 33-35) l’apparition des termes «multicultural » (1941) et «multiculturalism » (1965) dans le monde anglophone, et de «multiculturel » et «multiculturalisme » en français (1971), en soulignant la dimension originellement politique et engagée du concept. Sous un titre général et ambitieux qui inclut du reste le digraphisme, domaine spécifique et moins exploré, se cache une double thématique, corrélée, qui peut servir de pierre de touche à l’étude générale des bilinguismes antiques : les papyrus latins (comme l’indiquent le sous-titre et la publication dans la collection Papyrologica Leodiensia) et la situation linguistique de l’Égypte gréco-romaine qu’ils révèlent. Dans ce dernier domaine, très fréquenté depuis une quarantaine d’années et qui connaît actuellement un renouvellement des approches, il s’agissait de proposer une réflexion globale qui rende compte des avancées de la recherche (p. 17). L’entreprise pourrait être perçue comme un «effet de l’air du temps » (p. 33, 35), si elle ne s’inscrivait dans une double tradition propre à l’Université de Liège, et dans la perspective d’un double projet en cours : d’une part, la mise à jour, débutée en 2008 par le Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire

(CEDOPAL), de l’oeuvre fondatrice de Robert Cavenaile, le Corpus Papyrorum Latinarum (CPL, 1958), en relation avec le programme d’extensions de la Base de données papyrologiques Mertens-Pack (catalogue et bibliographie accessibles en ligne) ; et d’autre part, l’élaboration, amorcée depuis 2009, dans le cadre du Département des Sciences de l’Antiquité, d’une bibliographie critique sur le bilinguisme greclatin, dans la tradition des études sur le bilinguisme initiées par Michel Dubuisson à partir de 1980. Beaucoup moins nombreux que les papyrus grecs, les papyrus latins,

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