Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Philologie du bouddhisme chinois

[autre]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 467

Rapports sur les conférences 467

PHILOLOGIE DU BOUDDHISME CHINOIS

Directeur d'études à l'EFEO : Mme Liying KUO

Programme de l'année 2003-2004 : Aspects politico-religieux et traductions de rUsnïsavijayadhàranî-sùtra, les lundis de 14 à 16 h.

En Chine, bien avant l'arrivée du bouddhisme, les officiants de la maison impériale employaient des formules sacrées / prières pour s'adresser au Ciel et aux esprits de la montagne et de la rivière {zhu, shenzhu, zhuci, jinzhu ou zhou, jinzhou). À l'époque des Zhou (environ 1025-256 av. J.-C), l'homme chargé des « paroles sacrées transmises par le Ciel » est appelé zhushi (Zuozhuan, « Histoire de l'époque Printemps et Automnes, 722-468 av. J.-C. », rédigée par Zuo Qiuming). Le mot zhu désigne la langue que les prêtres utilisent pour communiquer avec le Ciel (shenzhu, « parole divine »). Cette langue / formule divine a le pouvoir de commander aux dieux afin de guérir les maladies des hommes et écarter les désastres de toutes sortes. Un Zhuchenshu, « Recueil de formules pour la divination » est connu au IIe siècle après notre ère (Taiping jing hejiao, éd. par Wang Ming, Pékin, 1960, p. 181). Le taoïste Ge Hong (283-334 après J.-C.) parle de l'utilisation dans la région du bas Yangzi d'eau consacrée (fushui), d'incantations ou mots d'interdiction (jin, jinzhou) pour éviter toutes sortes de malheur (Baopuzi, Canon taoïste I Daozang, n° 1185, édition de Shanghai shudian, 1988, vol. 28, p. 190c- 191a). L'emploi des formules sacrées et magiques écrites en idéogrammes chinois continue à la cour impériale et dans le peuple bien après l'arrivée du bouddhisme. À la cour des Sui (581-618) existait un poste de zhoujin boshi, « docteur chargé des formules d'interdiction ». Les Tang (705-907) créent en outre un poste de zhoujin shi, « maître chargé des formules d' interdiction » et de zhoujin gong, « fonctionnaire chargé des formules d'interdiction » pour l'aider (Tang Liudian, « Six Fonctions des Tang », rédigé sous le règne de Xuanzong, 712-756). Nous ne savons pas comment ces « docteurs de charmes » procédaient et nous ne possédons pas le recueil de formules qu'ils utilisaient. Mais ils devaient être au courant des formules de protection et de magie introduites en Chine par les bouddhistes, spécialement de celles destinées à assurer la protection de l'État et à faire venir la pluie, introduites et utilisées par Amoghavajra au vme siècle.

La légende veut que la conversion de Chinois au bouddhisme ait beaucoup dû aux miracles provoqués par les moines indiens utilisant des incantations (zhou, jinzhou). Les maîtres des formules de protection et de magie ont eu

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw