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Terrain, mars 1996, 26 : Rêve

[compte-rendu]

Année 1997 144 pp. 168-170
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Terrain, mars 1996, 26 : Rêve. Paris, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Mission du patrimoine ethnologique, 176 p., ill.

Qu'une revue vouée à l'étude de notre patrimoine ethnologique consacre un numéro spécial à l'ethnologie européenne des rêves est un événement de première importance. Le mérite en revient à l'équipe d'ethnologues toulousains réunie par Giordana Charuty qui n'a pas hésité à prendre à revers les traditions les mieux établies de l'anthropologie sociale et culturelle. Car, pour deux raisons au moins, les rêves semblaient jusqu'à présent ne pas devoir faire partie des objets de l'ethnologie européenne: d'une part, parce que sous nos latitudes ils semblaient dépourvus des fonctions sociales que les anthropologues leur avaient toujours reconnues chez les peuples « primitifs », ces peuples qui, disait-on, ne font guère de différence entre le rêve et la réalité et s'en remettent aux signes oniriques pour guider leur destin, au point que les représentations « primitives » du rêve ont pu jouer un rôle central dans les théories anthopologiques de la genèse du phénomène religieux. D'autre part, parce que nos rêves à nous, Occidentaux, sont, depuis Sigmund Freud au moins, l'objet d'un tout autre discours qui se concentre

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