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Gisela M. A. Richter, Greek Portraits. A study of their development

[compte-rendu]

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Gisela M. A. Richter, Greek Portraits. A study of their development, Collection Latomus, vol. XX, Berchem-Bruxelles, 1955, 50 pp. X pi.

Cette étude, du conservateur bien connu du Metropolitan Muséum de New-York, avait bien sa place dans la collection Latomus, car, en fait, le portrait latin n'est qu'une continuation du portrait grec. Ajoutons que notre connaissance du portrait grec est presque uniquement fondée sur des copies faites à l'époque romaine, où elles furent en grande vogue, comme l'on sait, et que les artistes les plus fameux à l'époque romaine furent des Grecs.

En une étude claire et précise, Miss Gisela M. A. Richter nous retrace l'évolution du portrait vers le réalisme, depuis l'époque archaïque jusqu'à l'époque romaine. Le concept du portrait individuel fut long à se dégager dans l'art grec. Les premiers portraits connus, au VIe siècle, sont des types généralisés auxquels on a donné un nom. Le premier portrait réel ne se trouve, semble-t-il, que dans le deuxième quart du Ve siècle et le meilleur exemple en est le Thémistocle connu par une copie romaine trouvée en 1939 à Ostie : nous devons avouer que nous ne connaissons les figures d'Homère et de Périclès que par des portraits idéalisés. En revanche, il nous est permis de penser que les traits d'Anacréon nous sont assez bien connus par une statue de Copenhague.

Ainsi, l'évolution du portrait grec se caractérise par le rendement progressif de la personnalité : il trouve son aboutissement dans le portrait de vieille femme romaine de Musée National de Naples. D'ailleurs le portrait qui, à l'origine, représentait l'individu tout entier, se trouve peu à peu réduit à la forme de buste ou d'Hermès, à mesure que le portrait se popularise et que l'intérêt de l'artiste se concentre sur les traits du visage.

L'étude de Miss Gisela M. A. Richter, semée de vues intéressantes et personnelles, suit fidèlement l'ordre chronologique. Elle est d'une lecture facile et agréable. Les illustrations sont bien choisies et un index rend la consultation de l'ouvrage aisée.

M. D.