Couverture fascicule

Des pots de pharmacie de Clermont-Ferrand. Meyer (Christelle), « Les pots de pharmacie en faïence de Clermont-Ferrand du XVIIIe siècle », Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne (Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand), 2016, tome CXVII/I, n° 808- 809, p. 19-26

[compte-rendu]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 332

332 R evue d’Histoire de la pharmacie

V Art et matériel

Des pots de pharmacie de Clermont-Ferrand

L’auteur est chargée des collections au musée d’art Roger-Quilliot, et ce texte correspond à la communication qu’elle a faite à l’Académie le 3 février 2016. Celle-ci a pour but de faire connaître la production de Clermont-Ferrand qui, à côté de pièces pour la table et la toilette, comporte, écrit l’auteur, de nombreux pots de pharmacie. Ceux-ci bénéficient d’une double influence, celle de Nevers et celle de Montpellier, ville dont sont originaires certains ouvriers des ateliers clermontois. Le texte de la communication se décompose en plusieurs parties : une introduction historique sur la production clermontoise à partir de 1732 avec tout d’abord les noms des entrepreneurs Perrot et Sèves, une description de la typologie puis des décors, l’analyse de l’héritage nivernais et enfin celui de l’apport montpelliérain. Deux belles illustrations montrent trois pièces acquises en vente publique et exposées au musée : un pot à thériaque de 50 centimètres de hauteur et de 40 de diamètre avec son inscription latine, qui en plus est marqué «Clermont ferrand » sur sa base, et deux bouteilles de décor similaire mais non identique, également de 50 centimètres de hauteur mais seulement de 30 centimètres de diamètre, l’une marquée

A. Nucum (eau de noix) et l’autre A. Chicoreae (eau de chicorée).

Le CHU possède dans ses collections une bouteille similaire marquée A. Scabios.

Afin de permettre des comparaisons, les autres photographies publiées par Madame Meyer montrent deux pots canons du musée Flaubert de Rouen, et un pot à thériaque du musée Mandet de Riom. L’auteur signale en terminant son travail qu’au 1er janvier 1793, l’inventaire de l’hôtel-Dieu fait état de 640 pots de pommade en faïence de type pot canon, de deux piluliers et d’une cinquantaine de «cuvettes » . Il faudrait, pour pouvoir apprécier pleinement cette courte publication, la lire en ayant à côté de soi les nombreux documents qui figurent en référence bibliographique, en particulier Faïences de pharmacie en Bourbonnais, de G. Tixier, paru en 1983, le catalogue d’exposition Faïences de Clermont-Ferrand, de C. Marandet, datant de 1995, et l’histoire de l’hôtel-Dieu, sous la direction de B. Dompnier, édité en 2014.

Pierre Labrude Meyer (Christelle), «Les pots de pharmacie en faïence de Clermont-Ferrand du XVIIIe siècle » , Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne (Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand), 2016, tome CXVII/ I, n° 808-809, p. 19-26, 5 photographies, 20 références (parution décembre 2018).