L'industrie dans une ville de province"01

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(Le il novembre 1850, M . Vallon , préfet de Maine-et-Loire ,

demanda à la muncipalité dy Angers des renseignements sur V état de V industrie en eette ville. Le maire d' Ange/s était alors M. Guilher de la Tousche, député à V Assemblée 'Législative et ancien membre de V Assemblée Constituante. Voici la réponse qu'il fit , le 16 novembre , au préfet :

L'état actuel du travail dans les fnanufactures de la ville est tn général satisfaisant. '

Dans les filatures de -lame, le produit est au:dessous des-com-mandes,, malgré l'activité des ouvriers., Dans les filatures Je chanvre, "l'activité se soutient et promet1 de se soutenir. Les cor-cîeries sont dans la même position que les filatures. Les ateliers des mécaniciens fondeurs fonctionnent bien. Les chefs' de ces diverses maisons industrielles ne semblent pas redouter de îalen-tir leur état prospère. Les ardoisières elles-mêmes ont une posi¬ tion déjà passable, qui tend à s'améliorer encore. "Toutes les petites industries paraissent se ressentir, elles aussi, d'une impul¬ sion1 favorable. Les manufactures de toiles à voiles continuent

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seules d'être en souffrance. »

C'est donc dans ces ateliers qu'on a lieu de craindre une inter¬ ruption de travail, d'autant plus regrettable que, par suite de l'importance qu'ils avaient autrefois,' les ouvriers tisserands sont très nombreux à Angers. ' -

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Les mesures quj'iil y auiraiit à iprendre .pour «atténuer Jle fâcheux effet d'un chômag iraient, de la.patft du Gouvernement, de faire quelques� commandes'pour la Marine nationale. Patrons et ouvriers soupirent après quelques fournitures à faire

Un autre travail, dans quelques jours, alors que les froids se feront sentir d'une manière plus intense, subira aussi une inter-