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In memoriam M. le Doyen Alex Weill

[note biographique]

23 janvier 1980

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IN MEMORIAM

M. LE DOYEN ALEX WEILL

23 janvier 1980

Allocution de Madame SIMON-DEPITRE

Après la mémoire de Pierre Lepaulle et de Paule Chardenon c'est celle du Doyen Alex Weill que je dois évoquer devant vous aujourd'hui.

Sa fin a été si imprévue, si brutale qu'elle a plongé dans une profonde affliction toute l'Université de Strasbourg où il était particulièrement respecté et aimé, et c'est un chagrin qui est partagé par tous ceux qui l'ont connu. U était, en effet, difficile de résister à l'attrait de sa personnalité, une personnalité qui était faite de bonté, de délicatesse, de probité intellectuelle et morale.

Cette perte, est particulièrement ressentie par le Comité de droit international privé dont il a été Président entre 1969 et 1971 . C'était un Président particulièrement attentif et dévoué aux intérêts du Comité jusqu'à s'en préoccuper pendant qu'il passait des vacances sur la Côte d'Azur. Vous vous souvenez aussi sans doute que c'est sous sa présidence que se sont déroulées les journées sur la nationalité des sociétés qui ont, on peut le dire, remporté beaucoup de succès.

Il n'est pas venu à la dernière réunion, celle du mois de novembre, et j'ai retrouvé, il y a deux jours, la lettre qu'il m'avait écrite à ce sujet pour expliquer qu'il ne pourrait pas être parmi nous parce qu'il devait se rendre à Clermont-Ferrand pour commémorer le quarantième anniversaire du transfert de la Faculté de Strasbourg à Clermont-Ferrand au moment de la guerre et pour me demander de dire au conférencier combien il regrettait de ne pouvoir assister à sa communication. Cette lettre est, à mon sens, une démonstration parfaite de sa courtoisie.

Le Doyen Weill a été surtout un civiliste, comme le démontre son ouvrage de droit civil qui, sous le titre de «Précis», est un véritable traité. Il a également été le directeur du Jurisclasseur civil depuis 1962 et il a repris, avec François Terré, la publication des grands arrêts de la jurisprudence civile de Capitant. Néanmoins, son rôle d'internationaliste a été loin d'être négligeable. Il a fait, à notre Comité, en 1958, une communication sur la Convention de La Haye sur la vente à caractère international d'objets mobiliers corporels qu'il n'était pas tellement facile d'exposer comme il l'a fait, de façon claire ; il a également collaboré à la Revue critique de droit international privé et d'abord, par un article qu'il a donné en collaboration avec

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