Et encore vulgarisation. — II ne faut pas demander au livre du duc de- Lévis-Mirepoix sur La France de la Renaissance L des nouveautés sensationnelles. Mais il se lit avec agrément. Il est de tour alerte, d'esprit curieux et de sens juste. Dans le cadre des publications Arthème Fayard (Connaissance de l'histoire) il est parfaitement à sa place et, j'imagine, fort apprécié du grand public. Je n'ai pas besoin de dire qu'il ne consacre pas une ligne aux réalités profondes de la vie du xvie siècle, que les questions économiques- et les problèmes sociaux n'ont pas une seconde préoccupé l'auteur, que la France en tant que personnalité géographique ne l'intéresse pas davantage : bref qu'il ne s'agit là que « d'histoire historisante ». Mais elle est traitée avec élégance, et l'inélégance serait de reprocher à ce rosier de n'être pas- un cerisier. Souhaitons-lui bonne chance.
" 1. 420p.,in-16, 1947.