Couverture fascicule

Enrique Medina (Claudine Carbon, trad.), Les chiens de la nuit

[compte-rendu]

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-. Nantes, L' Atalante, 1996.

Les chiens de la nuit, roman d'un noirceur extrême, dès le démarrage accroche son lecteur. C'est le troisième livre de Medina à paraître en français ; il avait eu un succès particulier en Argentine (publié en 1978, il fut interdit à la vente par le régime militaire, comme ses cinq romans précédents) et Teo Kofman en avait tiré un film important, présenté au festival de San Sebastián en 1987-

Comme des chiens perdus, un garçon et sa soeur se retrouvent orphelins, dans un bidonville, à Buenos Aires. Le garçon a pris des habitudes d'enfant gâté par sa mère. Sans scrupules et peu doué, il reporte sur sa soeur sa cruauté naturelle. Elle est laide, déjà habituée à toutes les humiliations. Il échoue en prison à la suite de délits médiocres ; il est violé par un groupe de prisonniers visiblement formés à l'école des Tombes (L' Atalante, 1994). De retour "à la maison", il voit d'un oeil neuf sa soeur qui se décarcasse pour le consoler de ses misères. Elle trime à l'usine : il conçoit des idées lumineuses : il la présente à ses copains, l'oblige à

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