Couverture fascicule
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 7

La Gazette des archives, n° 240 / année 2015-4 Introduction

Françoise BANAT-BERGER Ce numéro que consacre La Gazette des archives à l’archivage électronique, dans une optique à la fois de panorama et de perspectives à venir, me donne l’occasion d’ouvrir le débat à une période charnière pour moi. En effet, après avoir depuis 2004, sous la direction de Martine de Boisdeffre puis d’Hervé Lemoine, contribué à définir et animer la politique en la matière, j’assure actuellement la direction des Archives nationales où la mise en place d’une plate-forme d’archivage électronique constitue un enjeu crucial pour l’institution, après la profonde modernisation que celle-ci a conduite autour du nouveau bâtiment de Pierrefitte-sur-Seine. En 2004, la situation en matière d’archivage électronique était la suivante. D’une part, un seul service d’archives existait dans le réseau, celui des Archives nationales, qui collectait et conservait des archives électroniques (dispositif Constance) depuis le début des années 1980. La méthodologie était adaptée à une typologie (extractions issues de grandes bases de données statistiques), qui nécessitait un profond renouvellement à l’aune de la transformation numérique en cours depuis le développement des réseaux internet et la dématérialisation des processus métier. Dans le reste du réseau, on constatait quelques initiatives très isolées et balbutiantes. D’autre part, une forte volonté gouvernementale existait depuis le début des années 2000 de développer l’administration électronique, volonté incarnée par l’Agence pour le développement de l’administration électronique (ADAE) et le plan stratégique alors élaboré. Entre 2003 et 2004, la Direction des archives de France réussit à faire intégrer dans ce plan, une action portant sur l’archivage électronique (développement des formations, définition de référentiels favorisant l’interopérabilité, développements technologiques avec la mise en place future de plates-formes d’archivage électronique). L’enjeu en effet était de faire considérer que la dématérialisation des processus et

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw