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Francese Tort Mitjans. El obispo de Barcelona Josep Climent i Avinent (1706-1781). Contribuci a la historia de la teologia pastoral tarraconense en el siglo XVIII. Barcelona, Editorial Balmes, 1978. In-8° XXVII-452 pages, 1 planche. (Biblioteca historica de la Biblioteca Balmes, serie II, vol XXIX.)

[compte-rendu]

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Francesc Tort Mitjans. El obispo de Barcelona Josep Climent i Avinent (1706-1781). Contribution a la historia de la teologia pastoral tarraco- nense en el siglo XVIII. Barcelona, Editorial Balmes, 1978. In-8°, xxvii-452 pages, 1 planche. (Biblioteca histôrica de la Biblioteca Balmes, série II, vol. XXIX.)

On peut s'étonner qu'il ait fallu attendre si longtemps la biographie de Josep Gliment, évêque de Barcelone de 1766 à 1775 et sans doute une des figures représentatives du clergé « éclairé » de l'Espagne bourbonienne.

Déjà auteur d'un livre sur Francisco Armanya, archevêque de Tarragone vers la même époque, M. F. Tort Mitjans nous donne aujourd'hui un travail fort honorable sur J. Gliment. Ses bases documentaires sont solides. Il ne manque guère aux dépouillements archivistiques (p. 410-416) que les documents du fonds Gampomanes, conservés à la Fundaciôn Universitaria. La bibliographie (p. 417- 426) est copieuse et bien à jour, même si le choix de certains ouvrages étonne un peu : par exemple VHistoire de la France de A. Gastelot et A. Decaux. Le plan est à la fois chronologique et thématique : une première et très brève partie, en trois chapitres, résume la carrière de Gliment avant son arrivée à Barcelone (p. 3-16) ; les six chapitres de la seconde partie traitent de son épiscopat (p. 17-88) ; la troisième partie, soit huit chapitres, de ses idées (p. 89-200) ; la quatrième, en neuf chapitres, de sa théologie pastorale (p. 200-338) ; la cinquième et dernière, constituée de cinq chapitres, relate sa démission forcée et sa retraite (p. 339-402). Une série de tables (p. 427-452) rend l'ouvrage d'une consultation facile.

Si le travail de M. Tort est consciencieux et méritoire, il n'arrive pas à nous satisfaire entièrement. Découpé à l'excès, souvent répétitif, il reste pourtant incomplet. Les soixante premières années de Gliment sont résumées en quinze pages, où presque rien n'est dit de ses origines, de sa formation, de son réseau de relations, bref de son environnement personnel et social au moment de son élévation à l'épiscopat. Il ne suffit pas davantage de nous le présenter comme un prélat à la fois « clérical » et antirégaliste, janséniste à la manière espagnole et antijésuite. On aimerait pouvoir le situer plus exactement par rapport aux grands courants qui ont marqué le comportement de l'église espagnole au xvine siècle.

La même imprécision règne dans la partie consacrée à l'œuvre épiscopale et pastorale de Gliment. Qu'il s'agisse des problèmes culturels (éducation, catala- nisme), de l'assistance, de la catéchèse, des pratiques sacramentales, de l'état du clergé, etc., tous sont évoqués sans qu'aucun soit traité à fond, sans qu'aucune comparaison soit tentée entre la situation locale et celle du reste de l'Espagne, ou de l'Europe. Nous avons l'impression de rester enfermés dans les limites du diocèse de Barcelone. Or, nous savons parfaitement que telle n'était pas la position de l'évêque, qui montrait le plus grand intérêt à ce qui se passait ailleurs,

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