Ovoculture des virus de la maladie de Carré et de l'hépatite contagieuse du Chien

Étude sur le furet des caractères pathogènes et immunigènes de ces virus avianisés

par F. Lucam, P. Goret, L. Jourert et A. Poussot

Dans plusieurs publications antérieures (1) nous avons, (Tune part, confirmé la possibilité d; ovoculture du virus de Carré (déjà réussie par Haig, puis par Cabasso et Cox), d’autre part annoncé la réussite de F ovoculture du virus de l'hépatite contagieuse du chien (Rubarth). Cette notion était toute nouvelle puisque, jusqu’ici, toutes les tentatives d’oyoculture du virus de l’Encé¬ phalite du Renard, qui, on le sait, est le même que celui de l'hépatite de Rubarth, avaient été vaines.

Quelques mois plus tard, Miles, Parry, Larin et Platt (2) confirmaient notre travail en réussissant, de leur côté, l’ ovo¬ culture du même virus. Depuis cette date, nos recherches se sont poursuivies et nous avons pu préciser quelques points relatifs aux caractères pathogènes et immunigènes, pour le furet, de ces virus avianisés.

Nous donnons ici un résumé de nos recherches qui renferme l’essentiel de nos actuelles constatations (3).

I. — Adaptation à l’œuf et pouvoir pathogène pour le furet des virus d’ovoculture

1. — Virus de Carré

Les passages sur œufs ont été pratiqués selon diverses tech¬ niques : passages à partir d’embryons récoltés après la mort ou