Couverture fascicule

Manuel Hernández González, Francisco de Miranda y su ruptura con España

[compte-rendu]

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Manuel HERNANDEZ GONZALEZ.- Francisco de Miranda y su ruptura con Espana,- Caracas, Academia Nacional de la Historia 2006.- 205 p. (ColL Fuentes para la historia colonial de Venezuela)

La personnalité de Francisco de Miranda, son parcours et son œuvre sont bien évidemment bien connus. De nombreux ouvrages lui ont déjà été consacrés, mais surtout sur l'époque de sa vie où il prit fait et cause pour son pays, c'est-à-dire pour l'Indépendance du Venezuela, avec son passage par la France révolutionnaire qui fit de lui un de ses généraux contre l'ennemi extérieur.

Manuel Hernandez Gonzalez est un eminent et prolixe spécialiste de l'histoire de son archipel (il est canarien) mais aussi des pays de la Caraïbe où les populations canariennes ont émigré tout au long de l'époque coloniale (Cuba, Saint- Domingue, le Venezuela).

Pour ce dernier pays, un certain nombre de personnalités ayant marqué l'histoire du pays au XDCe siècle, José Pâez, les frères Monagas, et bien d'autres, étaient aussi d'origine canarienne plus ou moins lointaine. Parmi ceux-ci Francisco de Miranda. Quel pouvait être l'apport de ce chercheur à l'histoire bien connue de Miranda ? Il a choisi le moment où cet officier de l'armée espagnole, qu'il avait servie apparemment jusque-là sans état d'âme, a décidé de rompre, en 1783, avec la lointaine « Mère Patrie » pour laquelle il s'était engagé et battu.

Le processus de cette rupture est curieusement un des moments les moins bien connus du parcours de Francisco de Miranda. Il part d'une affaire complexe, dont les dossiers sont conservés à l'AHN de Madrid, et ponant sur des accusations de contrebande avec la Jamaïque et sur une visite, il est vrai discutable, du général anglais Campbell aux fortifications de La Havane. Ces deux dossiers étaient en fait instruits contre le capitaine général de Cuba, Juan Manuel Cagigal, protecteur de Miranda, mais par contrecoup contre Miranda lui-même qui était considéré comme un de ses plus proches collaborateurs.

Manuel Hernandez développe une étude très intéressante des activités militaires de Miranda, toujours sous la protection de Cagigal : la prise de Pensacola en Floride lors de la guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique, une action contre les Bahamas avec la conquête de Providencia, l'année suivante, une mission en Jamaïque pour un échange de prisonniers.

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