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Linguistique structurale

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368 Livret-Annuaire 16, 2000-2001

LINGUISTIQUE STRUCTURALE

Chargée de conférences : Mme Henriette WALTER, Directrice du Laboratoire de phonologie

Programme de l'année 2000-2001 : Diversité lexicale : application aux noms des mammifères en français et dans les langues de l'Europe, les mercredis de 10 h 45 à 11 h 45.

Le lexique étant la partie la plus volumineuse et la moins bien structurée des langues, il est nécessaire, pour pouvoir en réaliser l'analyse, de réduire le corpus de base à un domaine particulier. Si l'on s'en tient à une même langue, on pourra effectuer une analyse dite axiologique (selon les termes d'André Martinet) afin d'établir pour chacune des unités la liste des traits pertinents de sens permettant de la distinguer de toutes les autres unités lexicales de cette langue. Mais on peut aussi envisager le lexique autrement : à partir d'un élément de la réalité, on peut chercher à voir de quelle manière cette réalité a été mise en mots dans diverses langues. C'est à partir de la réalité constituée par les mammifères que la présente étude a été menée et se poursuivra l'année prochaine.

Après avoir envisagé de diviser la matière selon la classification des mammifères du Smithsonian Institute, on a préféré suivre un ordre plus proche des préoccupations du non-spécialiste de zoologie : les grands animaux mythiques et emblématiques (loup, chien, renard, ours, lion, chat, éléphant...), puis les animaux domestiqués par l'homme, puis les petites bêtes familières des campagnes, etc.

Dans chacune des langues de l'Europe, c'est un trait particulier de l'apparence ou du comportement de l'animal qui se manifeste dans l'étymologie de son nom : on peut citer la couleur brune de l'ours dans les langues germaniques, où, par exemple en anglais, bear et brown sont formés sur la même racine indo-européenne.

Il a ensuite été procédé à un approfondissement de la question sur la langue française, en étudiant successivement toutes les formes dérivées à partir du nom de base, qui peut être une forme latine, grecque ou française : par exemple, pour le chien, à partir du latin canis (canicule, canidé...), à partir du grec kuon (urocyon...), à partir de chien (chienne, chiennerie, chiendent...).

L'étude de chaque animal se prolonge par un examen de l'anthroponymie, de la toponynie, parfois de l'héraldique et pratiquement toujours des constellations et de la mythologie. Jusqu'ici, les travaux ont porté sur le loup, le chien, le renard, l'ours, ainsi que sur quelques animaux apparentés.

Liste des auditeurs : Mmes et MM. Marie-Thérèse Archambault, Pierre Ave- nas, Helena Carreira, Christiane Colaiacovo, Massamba Drame, Arnaud Four- net, Laîla Houari, Jean Lafitte, Bénédicte Le Cour Grandmaison, Roxane Nou- ban, Marie-Antoinette Oshak-Lebon, Bozena Rygiel, Marie-Rose Simoni- Aurembou, Dominique Stich, D. de Vecchi, Gérard Walter, Yu Xiuying.

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