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V. Laurent. — Le corpus des sceaux de l'Empire byzantin. V : L'Église

[compte-rendu]

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, 40, xxi-538 pp. — Planches. Paris, C.N.R.S., 1965, 40, x pp., 197 h.t. (« Publ. de l'Institut franc, d'études byzantines »).

En rendant compte ici-même (t. VIII, 1965, p. 424) de la première partie du tome V du Corpus des sceaux de l'Empire byzantin, je formulais le vœu que les volumes suivants de cette grande entreprise parussent dans un délai raisonnable. Ce vœu a été rapidement exaucé, avec la publication de la seconde partie du tome V et du recueil de planches correspondant à l'ensemble du tome.

Le r.p. Vitalien Laurent a d'ailleurs été récompensé de son courage et de sa ténacité : l'apparition du premier volume a incité plusieurs conservateurs et des collectionneurs privés à lui communiquer leurs lots de bulles ; il faut citer notamment les collections — les plus importantes qui aient jamais été réunies — du « Center for Byzantine Studies » de Dumbarton Oaks. Ces matériaux nouveaux enrichissent tellement le bullaire ecclésiastique qu'il faudra un volume de supplément pour les publier. La consultation du tome V ne s'en trouvera pas facilitée, mais cette légère incommodité est compensée au centuple par les bénéfices que les autres tomes tireront du récent apport.

Le contenu du volume est décrit avec précision dans les sous-titres ; il est donc inutile d'y revenir. On notera que, si la pagination est discontinue de la première partie du tome à la seconde, la numérotation des bulles est continue (1-1013 et 1014-1627), ce qui évite toute confusion et rend aisée la consultation de l'album (les reproductions de bulles y sont classées dans le même ordre). D'importantes tables (p. 461-530) et un sommaire développé (p. 531-538) permettent la recherche rapide d'un renseignement, qu'il s'agisse d'un nom, d'un titre ou d'un sujet figuré.

La très grande majorité des sceaux sont reproduits dans l'album ; ceux qui manquent sont détériorés ou égarés, à moins qu'on n'en ait refusé la communication à l'auteur. Quoi qu'il en soit, l'album fournit « une image sûre et étendue du sceau ecclésiastique aux divers échelons de la hiérarchie séculière ou régulière » (p. ix). La reproduction des sceaux est en général due à la photographie, mais il a fallu se contenter dans certains cas de dessins au trait. La qualité des planches en phototypie est excellente ; on saura gré à l'éditeur de les avoir présentées reliées.

Nous attendons maintenant avec confiance la publication du prochain tome, dans lequel seront incorporés les matériaux nouveaux mis à la disposition du p. Laurent. Ce sera le tome II, consacré à l'administration centrale. Le Corpus est en bonne voie ; son auteur a droit à notre gratitude et à notre admiration.

Jean Irigoin.

1. Il convient de noter que la Colecciôn diplomâtica de I radie, n'est qu'une pierre d'un édifice : celui des « Sources pour l'histoire des Pyrénées ». T,e Fuero de Jaca, édité par M. Molho, est déjà pnru, ainsi que la Colecciôn diplomâtica de Oharra, par A.-J. Martin Duque [voir ici, in/ra, p. Oij. On annonce la collection diplomatique de la cathédrale d'Huesca. Puisse cet effort être rapidement poursuivi pour une meilleure connaissance de l'histoire des royaumes pyrénéens de Xavarre et d'Aragon.