Couverture fascicule

Verlaine, Jadis et naguère, édition critique établie par Olivier Bivort, Le Livre de poche classique, 2009

[compte-rendu]

Année 2009 61 pp. 235-236
Fait partie d'un numéro thématique : Musset, un romantique né classique
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Verlaine, Jadis et naguère, édition critique établie par Olivier Bivort, Le Livre de poche classique, 2009, 352 p.

Olivier Bivort poursuit au Livre de Poche son entreprise d’édition du corpus verlainien. Après les Poèmes saturniens, Fêtes galantes, Romances sans paroles, Cellulairement et Sagesse, voici donc maintenant le tour de Jadis et naguère, certainement un des plus beaux recueils de Verlaine – celui en tout cas qui allait marquer, en 1884, une étape décisive dans une reconquête du champ littéraire qui devait rapidement mener son auteur à la gloire. Le principe d’édition de ce volume est le même que celui des précédents : dans le cadre d’une édition de poche, offrir tout ce qu’une édition savante peut donner. Cela implique une parfaite rigueur philologique et elle ne fait pas défaut ici : l’édition proprement dite est précédée de «Notes sur l’établissement du texte » où l’on trouve successivement un historique de la publication, une mise au point sur les divers manuscrits (y compris, quand elle est connue, leur localisation actuelle), une autre sur les «avant-textes et publications préoriginales » , une autre enfin sur les éditions publiées du vivant de Verlaine. Les variantes, quant à elles, nombreuses et souvent importantes dans ce recueil, sont reportées en fin de volume : cela peut être une gêne pour la lecture, mais c’est le prix à payer pour la rigueur philologique, la solution du bas de page, d’ailleurs peu praticable dans une édition de poche, conduisant inéluctablement aux fameux «choix de variantes » qui n’a orné que trop d’éditions dans le passé. Quoi qu’il en soit, le travail d’Olivier Bivort est impeccable dans ce domaine et d’une grande lisibilité, ce qui ne gâte rien. Les notes proprement dites, quant à elles, visent exclusivement à éclairer la lecture. Comme dans les volumes précédents, elles sont disposées sur une pleine page, en regard des vers concernés (excepté toutefois, sans doute pour des raisons d’épaisseur du volume, en ce qui concerne Les Uns et les autres, cette comédie de

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