Couverture fascicule

Atlas de la Guinée équatoriale

[compte-rendu]

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Page 303

Les éditions Jeune Afrique publient le premier atlas consacré au petit État de la Guinée équatoriale (28052 km2, 450000 habitants) coincé entre le Cameroun et le Gabon mais avec une façade sur l'Atlantique et un domaine insulaire. Deux pages d'introduction résument les principaux aspects géographiques, historiques et économiques de ce jeune État, indépendant depuis 1968, dont l'avenir est lié à la montée en puissance de la production de pétrole et de gaz découverts au début de la décennie 1990, au large comme sur le continent. Suivent dix-neuf chapitres de 2 à 4 pages chacun dans lesquels sont passés en revue les différents aspects du pays selon un ordre classique : les données naturelles (climat végétation et faune), les hommes (de la préhistoire à la population urbaine en passant par les groupes ethniques), les activités (agriculture, pêche, économie forestière, énergie, mines et industries, tourisme, commerce) sans oublier les communications, l'enseignement et la santé. Chaque thème est traité à l'aide de cartes à petite échelle (1 500000) assorties de commentaires, de croquis de détail (ex : les plans des villes), de tableaux et de graphiques. Des planches photographiques donnent des aperçus sur la réalité concrète tandis qu'un lexique fournit quelques définitions choisies dans les domaines les plus variés. Ce type d'atlas s'adresse à un public large, des écoliers guinéens aux touristes curieux voire aux investisseurs. Le treizième des atlas de la collection "Les atlas de l'Afrique" fournit en effet les renseignements de base sur le pays. La présentation est agréable, l'édition soignée. Le géomorphologue regrette l'oubli de l'altitude des sommets principaux sur la carte du relief (région continentale, p. 9) ce qui devrait se corriger facilement lors d'une future édition ; il déplore surtout que les cartes représentant les formes du relief (p. 13) soient si peu expressives. Si des teintes en aplat peuvent se concevoir pour figurer des formes planes (pénéplaines, terrasses), leur emploi pour indiquer "des hautes collines allongées, type relief appalachien" ou des "reliefs montagneux et reliefs de dissection à vallées étroites et encaissées" est contestable car la représentation des volumes de relief est gommée. Jeannine Raffy