H. M. Enzensberger, Le Perdant radical. Essai sur les hommes de la terreur, trad. all. D. Mirsky, Paris, Gallimard, 2006. (L'ouvrage a été republié en 2016 par Gallimard, dans sa collection Folio Forum sous le titre Essai sur les hommes de la terreur.)
O. Benyahia-Kouider, Vues sur la terreur , Libération (en ligne), 26 octobre 2006 (http://next.liberation.fr/livres/2006/10/26/vues-sur-laterreur-55381).
H. M. Enzensberger, Le Perdant radical, op. cit., p. 14.
A. Kluge, J. Vogl, Amok, das Ende der Einfühlung , dans Soll und Haben. Fernsehgespräche, Zurich, Diaphanes, 2009, pp. 85-107.
S. Zweig, D er Amokläufer , dans Amok. Novellen einer Leidenschaft, Leipzig, Insel, 1922.
A. Kluge, J. Vogl, D ie Formen des Bosen. Über das Zwielicht von Terror und Macht , dans Soll und Haben, pp. 133-141.
Pour une introduction au débat sur les origines physiques, psychiques et culturelles de l'amok, voir notamment H. Christians, Amok : Geschichte einer Ausbreitung, Bielefeld, Aisthesis, 2008 ;
J. H. Flaskerud, C ase Studies in Amok ? , Issues in Mental Health Nursing, vol. 12, no 33, 2012, pp. 898-900 ;
Y. Kon, Amok , The British Journal of Psychiatry, no 165, 1994, pp. 685-689 ;
J-I. Teoh, The Changing Psychopathology of Amok , Psychiatry, no 35, 1972, pp. 354-351.
W. Kraushaar, J. P. Reemtsma, "Sie hatten nie eine politische Forderung..." Ein Gespräch mit dem Schriftsteller Hans Magnus Enzensberger über die Hintergründe der RAF , dans W. Kraushaar, Die RAF und der linke Terrorismus, t. 2, Hambourg, Hamburger Edition-Institut für Sozialforschung, 2006, pp. 1392-1411.
H. M. Enzensberger, Erinerrungen an einen Tumult (1967-1970), Berlin, Suhrkamp, 2014, pp. 214-216.
H. M. Enzensberger, Le Perdant radical, op. cit., pp. 15-16.
H. M. Enzensberger, Gedichte 1950-2005, Berlin, Suhrkamp, p. 166.
H. M. Enzensberger, Enfants soldats , dans L'Histoire des nuages. 99 médiations (2003), édition bilingue, trad. F. Joly avec le concours de P. Charbonneau, Sénouillac, Vagabonde, 2017, p. 83.
H. M. Enzensberger, Le Perdant radical, op. cit., p. 20.
T.W. Adorno, Eduquer après Auschwitz (1966, 1967), dans Modèles critiques, trad. all. M. Jimenez et E. Kaufholz, Paris, Payot, 2003, p. 244.
H. M. Enzensberger, Enfants soldats , art. cit., p. 83.
Notamment A. King, Hans Magnus Enzensberger. Writing, Media, Democracy, Berne, Peter Lang, 2007.
L'Allemagne, l'Allemagne entre autres. Réflexions sur la politique (1967), Paris, Christian Bourgois, 1970, pp. 242-243.
S. Freud, Au-delâ du principe de plaisir (1920), Paris, PUF, 2011.
H. M. Enzensberger, Retour du sacrifice humain (en ligne), Le Monde, 26 septembre 2001 (http://www.lemonde.fr/archives/article/2001/09/27/retour-du-sacrifice-humain-4188610-1819218. html?xtmc = &xtcr = 1).
H. M. Enzensberger, Le Perdant radical, op. cit., p. 23.
H. Arendt, The Origins of Totalitarianism, New York, Harcourt, Brace and Company, 1951.
A. Urvalek, Hans Magnus Enzensberger und deutsche Philosophie , Brünner Beiträge zur Germanistik und Nordistik, vol. 29, no 1, 2015, pp. 148-149, n. 44.
En réalité, H. Arendt introduit le concept de superfluous men dans l'article The Concentration Camps (Partisan Review, vol. 15, no 7, 1948, pp. 743-763), qu'elle réutilise dans la conclusion de la première édition des Origins of Totalitarianism.
H. Arendt, Les Origines du totalitarisme (1951), trad. collective, Paris, Gallimard, Quarto , 2013, pp. 809-812.
S. Zweig, Die Welt von Gestern, Stockholm, Bermann-Fischer, 1944.
H. Arendt, Les Origines du totalitarisme, op. cit., p. 807.
H. M. Enzensberger, Vues sur la guerre civile, pp. 92-93
H. Arendt, Les Origines du totalitarisme, op. cit., p. 625.
Une section est intitulée L'age d'or de la sécurité (H. Arendt, Les Origines du totalitarisme, op. cit., pp. 279-282). La citation est tirée de la p. 281.
H. M. Enzensberger, Vues sur la guerre civile, op. cit., pp. 105-106. Enzensberger associe de la sorte Arendt et Hegel.
H. Arendt, Reflections on Violence , The New York Review of Book, 27 février 1969.
H. M. Enzensberger, Réflexions devant une vitrine (1964), dans Politique et crime, Paris, Gallimard, 1967, pp. 7-34, p. 15 pour le passage cité.
H. Arendt/H. M. Enzensberger, Ein Briefwechsel (1964-1965), dans J. Schickel (éd.), Über Hans Magnus Enzensberger, Francfort, Suhrkamp, 1970, pp. 172-180.
Pour une présentation éclairante de la réponse d'Arendt â Enzensberger, voir Natan Sznaider, Hannah Arendt's Jewish Cosmopolitanism. Between the Universal and the Particular , European Journal of Social Theory, vol. 10, no 1, 2007, pp. 112-122.
J.-P. Sartre, D rieu la Rochelle et la haine de soi , Les Lettres françaises clandestines, avril 1943
repris dans Situations, I. Février 1938-Septembre 1944, nouvelle édition, Paris, Gallimard, 2010, pp. 168-170.
H. M. Enzensberger, Retour du sacrifice humain , art. cit.
A. King, Hans Magnus Enzensberger. Writing, Media, Democracy, p. 333.
H. M. Enzensberger, Ecume , dans Parler allemand (1960)
trad. R. Pillaudin et M. Regnaut, repris dans Mausolée, précédé de Défense des loups et autres poésies, Paris, Gallimard, 2007, p. 84.
H. M. Enzensberger, Schwierige arbeit. für theodor w. adorno , dans M. Horkheimer (éd.), Zeugnisse. Theodor W. Adorno zum 60. Geburtstag, Francfort, Suhrkamp, 1963 ;
repris dans H. M. Enzensberger, Blindenschrift, Francfort, Suhrkamp, 1964, pp. 58-59.
F. Fanon, L'An V de la révolution algérienne, Paris, Maspero, 1959.
F. Fanon, Von der Gewalt , Kursbuch, no 2, 1965, pp. 1-55 ;
Die Verdammten dieser Erde, Francfort, Suhrkamp, 1966.
F. Fanon, Aspekte der algerischen Revolution, Francfort, Suhrkamp, 1969.
H. M. Enzensberger, Le Panoptique. 20 problèmes insolubles traités en 20 démonstrations morales et récréatives (2012), trad. P.-J. Franceschini, Paris, Alma, 2014, p. 159.
Enzensberger consacre aussi une série de remarques au potlatch dans son article D 'ou vient le luxe, et ou va-t-il ? , paru dans le Spiegel en décembre 1996. Voir H. M. Enzensberger, D 'ou vient le luxe, et ou va-t-il ? Réminiscences de la surabondance , dans Feuilletage. Essais (Zickzack. Aufsätze, 1997), trad. B. Lortholary, Paris, Gallimard, 1998, pp. 157-158.
C . Lévi-Strauss, Sprache und Gesellschaft , Kursbuch, no 5, 1966, pp. 178-189
D ie Mathematik vom Menschen , Kursbuch, no 8, 1967, pp. 176-188 ;
Il semble que les remarques (courtes) de Mauss sur l'amok sont cantonnées â cette année 1926. Mauss y fait aussi référence dans son Manuel d'ethnographie qui date de la même année : Toute la Malaisie, toute l'Indochine malaise et non malaise, tout Madagascar connaissent l'amok, connaissent des paniques collectives, ou le village s'enferme, interdit â quiconque d'entrer. Cela veut dire ou bien qu'un habitant du village a commis un péché ; ou que les autres ont péché ; ou qu'on attend une attaque. M. Mauss, Manuel d'ethnographie, 1926 (http://classiques.uqac.ca/classiques/mauss-marcel/manuel-ethnographie/manuel-ethnographie. html).
A. Cuenot, Clarté 1919-1924 (tome 1), Du pacifisme â l'internationalisme prolétarien. Itinéraire politique et culturel, Paris, L'Harmattan, 2011.
Et, de façon synthétique, du même auteur, Clarté (1919-1928) : du refus de la guerre â la révolution , Cahiers d'histoire. Revue d'historie critique (en ligne), no 123, 2014, pp. 115-136 (https://chrhc.revues.org/3522).
S. Zweig, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen (1941, 1944), trad. nouvelle S. Niémetz, Paris, Belfond, 1982, 2012, pp. 355-356.
M. Mauss, Appréciation sociologique du bolchevisme , Revue de Métaphysique et de Morale, t. 31, no 1, janvier-mars 1924, pp. 103-132.
M. Mauss, Les techniques du corps (1934, 1936), dans Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, 2004, p. 374.
Nous avons développé ce point dans G. Cormann & J. Hamers, "La Théorie critique n'a aucun rapport avec la société". Kluge, Adorno et l'indomptable Leni Peickert , Tijdschrift voor Filosofie, no 78, 2016, pp. 97-120.
Voir F. Fanon, Les Damnés de la terre, pp. 532-533, p. 644.
Sartre s'en fait l'écho dans sa préface lorsqu'il écrit que dans le temps de leur impuissance, la folie meurtrière est l'inconscient collectif des colonisés (J.-P. Sartre, Préface , dans F. Fanon, OEuvres, p. 439).
F. Vatin, D épendance et émancipation : retour sur Mannoni , Revue du MAUSS (en ligne), no 38, 2011/2, pp. 131-148 (https://www. cairn.info/revue-du-mauss-2011-2-page-131.htm).
Voir F. Fanon, Peau noire, masques blancs, Paris, Le Seuil, 1952.
F. Vatin, Octave Mannoni (1899-1989) et sa Psychologie de la colonisation. Contextualisation et décontextualisation , Revue du MAUSS (en ligne), no 37, 2011/1, pp. 137-178 (http://www.cairn.info/revue-du-mauss-2011-1-page-137.htm).
O. Mannoni, C olonisation et psychanalyse , Chemins du monde, V, Fin de l'ère coloniale ? , Paris, éditions de Clermont, 1948, p. 95. Cité dans F. Vatin, D épendance et émancipation : retour sur Mannoni , art. cit., note 7.
F. Vatin, Octave Mannoni (1899-1989) et sa Psychologie de la colonisation , art. cit.
A. Césaire, Discours sur le colonialisme (1950), Paris, Présence africaine, 1955, pp. 47-48. Il n'est certainement pas indifférent que, juste avant cette critique cinglante de Mannoni, Césaire cite de façon très sévère le nom de Kipling. L'auteur anglais est connu pour avoir fait de l'amok un thème littéraire ou plutôt, si on veut appuyer le trait césairien, pour avoir fait d'une construction idéologique coloniale un thème littéraire légitime. Voir, notamment, sa nouvelle In the Matter of a Private, qui a reçu l'attention jadis de l'ethnopsychiatre Georges Devereux, Normal et anormal (1956), dans Essais d'ethnopsychiatrie générale (1970), Paris, Gallimard, 2015, p. 53. L'étude de Devereux est l'étude la plus développée du phénomène de l'amok dans le champ français. Elle fait de l'amok un comportement appartenant â un répertoire de comportements culturels qui est étranger aux sociétés occidentales modernes. La littérature, peut-être surtout l'anthropologie politique que nous reconstituons ici, prend le contre-pied de cette affirmation. C'est â comprendre certains enjeux de ce renversement que nous voulons apporter ici une contribution.
H. M. Enzensberger, B aukasten zu einer Theorie der Medien (1970), Kursbuch no 20, 1970, pp. 159-186.
D ans Baukasten, Enzensberger renvoie allusivement au très beau chapitre Ici la voix de l'Algérie... , dans F. Fanon, L'An V de la révolution algérienne (1959), Paris, La Découverte, 2011, pp. 51-82.
J.-P. Sartre, Réflexions sur la question juive (1946, 1954), Paris, Gallimard, 1998, p. 84.
F. Fanon, Peau noire, masques blancs (1952), Paris, Le Seuil, 1971, p. 130.)
H. Arendt, Les Origines du totalitarisme, op. cit., p. 810.
H. M. Enzensberger, Vivre hors d'Allemagne m'a évité la haine de soi (en ligne), entretien avec Nathalie Crom, Télérama, 17 juillet 2010 (http://www.telerama.fr/livre/hans-magnus-enzensbergervivre-hors-d-allemagne-m-a-evite-la-haine-de-soi, 58154.php).
Voir, sur ce point, G. Cormann, Se récapituler au futur : Sartre et Fanon, l'enjeu d'une préface , Les Temps Modernes, no 686, 2015, pp. 105-134.
H. M. Enzensberger, Vivre hors d'Allemagne m'a évité la haine de soi , art. cit.
H. M. Enzensberger, Hammerstein ou l'intransigeance. Une histoire allemande, trad. B. Lortholary, Paris, Gallimard, 2010.
H. M. Enzensberger, Erinerrungen an einen Tumult, op. cit.
H. M. Enzensberger, Vues sur la guerre civile, op. cit., p. 120.
H. M. Enzensberger, L'autobiographe , dans L'Histoire des nuages. 99 méditations, op. cit., p. 159.
H. M. Enzensberger, Le Perdant radical, op. cit., p. 14.