Développement ferroviaire ou démantèlement du paysage alpin? Quand le progrès se heurte à l'identité helvétique
Authors
López Mújica, MontserratIdentifiers
Permanent link (URI): http://hdl.handle.net/10017/59772DOI: 10.21747/978-2-304-05510-8/ima
ISBN: 978-2-304-05510-8
Publisher
Éditions Le Manuscrit
Date
2023-11Bibliographic citation
Coutinho, Ana Paula, José Domingues de Almeida, Maria de Fátima Outeirinho (eds.). Imaginaires du rail. Aguillages critiques. Paris: Éditions Le Manuscrit, 2023, p. 251-266
Document type
info:eu-repo/semantics/bookPart
Version
info:eu-repo/semantics/publishedVersion
Rights
(c) Éditions Le Manuscrit, 2023
Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0)
Access rights
info:eu-repo/semantics/openAccess
Abstract
La Suisse est un pays de trains. Avec quelque 5 300 kilomètres de voies ferrées, le pays dispose de l'un des réseaux ferroviaires les plus étendus d'Europe, qui est alimenté uniquement par l'électricité depuis 1967 - une véritable nouveauté pour l';époque. Les Suisses parcourent plus de 2 000 kilomètres par an en train, ce qui les place parmi les voyageurs ferroviaires les plus populaires au monde. Le système ferroviaire suisse est donc une source de fierté nationale. Mais l'enthousiasme d'aujourd'hui n'a pas toujours été ainsi... À l'origine, l'arrivée du train (en tant que symbole du progrès) est accompagnée par le tourisme de masse de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, avec toutes ses infrastructures modernes, entraînant dans certains cas la destruction et la disparition des paysages autochtones de leurs cantons. L'afflux sans cesse croissant de touristes en Suisse a contribué à la création et à l'ouverture de nombreuses lignes de trains à crémaillère. Ceux-ci constituaient l'une des principales attractions pour les touristes, qui pouvaient ainsi satisfaire leur besoin de retrouver une nature pratiquement intacte. Des écrivains comme Eduard Rod, C.F. Ramuz, Auguste Schorderet entre autres ont commencé à accuser les promoteurs de vouloir dégrader le paysage alpin du Valais à la fin du XIXe siècle, défigurant les symboles de l'identité suisse, comme le Cervin, au profit de riches industriels et de touristes. Cela a conduit à la création de nombreuses associations pour protéger le paysage suisse, comme le Heimastschutz (Ligue pour la préservation de la Suisse pittoresque) en 1905. Dans cet article, nous analyserons ces premiers auteurs et écrits littéraires qui dénoncent l'origine de la dégradation du paysage alpin due à l'avancée du progrès à l'aube de l'ère industrielle. Pour y parvenir, nous utiliserons l'écocritique comme méthode d'étude afin d'analyser la relation entre les êtres humains et leur environnement immédiat.
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