La semaine, une division pratique mais ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
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Titre :
La semaine, une division pratique mais tardive du temps scolaire ? (XVIe -XXIe siècles)
Auteur(s) :
Condette, Jean-François [Auteur]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Titre de la revue :
Sociétés & Représentations
Numéro :
52
Pagination :
p. 79-100
Éditeur :
Editions de la Sorbonne
Date de publication :
2021
Statut de l’article :
Publié
ISSN :
1262-2966
Mot(s)-clé(s) :
histoire du temps scolaire
semaine
journée
rythmes scolaires
surmenage
semaine
journée
rythmes scolaires
surmenage
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Histoire
Résumé :
On assiste sur plusieurs siècles à la mise en place d’un temps scolaire où les unités de décompte sont plurielles, mais qui s’autonomise partiellement du temps de la vie religieuse et de celui de la vie économique, cherchant ...
Lire la suite >On assiste sur plusieurs siècles à la mise en place d’un temps scolaire où les unités de décompte sont plurielles, mais qui s’autonomise partiellement du temps de la vie religieuse et de celui de la vie économique, cherchant à renforcer l’efficacité pédagogique. Si l’heure devient une unité de compte majeure, la semaine s’affirme à partir du xixe siècle, d’abord dans le secondaire puis dans le primaire, comme une référence essentielle qui organise l’année scolaire, sert de cadre à la fabrication des emplois du temps et à la gestion du service des enseignants. Il existe cependant constamment des durées différentes comme le mois, le trimestre, le semestre, qui jouent un rôle non négligeable, alors que la notion d’année reste incontournable pour structurer le parcours scolaire de l’élève. La semaine est soumise à de multiples enjeux qui peuvent s’opposer, au croisement des logiques du respect des rythmes de l’enfant et de l’adolescent, de l’organisation des loisirs familiaux et des intérêts économiques, comme le révèlent les tensions récentes autour de « la semaine de quatre jours ».Lire moins >
Lire la suite >On assiste sur plusieurs siècles à la mise en place d’un temps scolaire où les unités de décompte sont plurielles, mais qui s’autonomise partiellement du temps de la vie religieuse et de celui de la vie économique, cherchant à renforcer l’efficacité pédagogique. Si l’heure devient une unité de compte majeure, la semaine s’affirme à partir du xixe siècle, d’abord dans le secondaire puis dans le primaire, comme une référence essentielle qui organise l’année scolaire, sert de cadre à la fabrication des emplois du temps et à la gestion du service des enseignants. Il existe cependant constamment des durées différentes comme le mois, le trimestre, le semestre, qui jouent un rôle non négligeable, alors que la notion d’année reste incontournable pour structurer le parcours scolaire de l’élève. La semaine est soumise à de multiples enjeux qui peuvent s’opposer, au croisement des logiques du respect des rythmes de l’enfant et de l’adolescent, de l’organisation des loisirs familiaux et des intérêts économiques, comme le révèlent les tensions récentes autour de « la semaine de quatre jours ».Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2023-11-14T14:09:51Z
2023-11-23T13:25:51Z
2023-11-23T13:25:51Z