Cultiaux, John
[UCL]
Les privatisations et modernisations des entreprises publiques, en Belgique comme dans les pays voisins, constituent des bouleversements importants et inédits de même que des phénomènes complexes. De manière générale, elles ont contribué à définir de nouvelles finalités qui ont transformé de manière radicale la nature de l’activité. Elles ont aussi contribué, de manière remarquable, à réduire l’espace autrefois ouvert à la critique et donc au progrès social. L’acteur syndic al de terrain, en particulier, s’est trouvé projeté en quelques années dans un espace tant organisationnel qu’idéologique totalement renouvelé. Les orientations des changements et les ambivalences qu’ils induisent dans les rapports à autrui et à l’activité vont, en premier lieu, contribuer à entraver le maintien, pour reprendre un terme typique du monde syndical, d’une « base » cohérente pour l’action. De même, il se trouve personnellement au cœur de contradictions qui l’affectent en tant qu’acteur de progrès mais également en tant qu’individu, au risque d’un épuisement.
Bibliographic reference |
Cultiaux, John. Les acteurs de la critique dans l'entreprise publique modernisée. (2008) 3 pages |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/126003 |