Lorant, Vincent
[UCL]
Thomas, Isabelle
[UCL]
Verhetsel, Ann
La Politique Scientifique Fédérale a récemment financé (2004-2006) un projet de recherche nommé ATLAS qui a pour but principal l’exploitation des données issues du dernier «recensement» de 2001. A l’heure de la sortie des monographies et atlas, il nous semble important d’insister sur le fait qu’il s’agit des dernières images géo-statistiques complètes de la Belgique. En effet, à l’instar de bien des pays voisins, le recensement exhaustif de la population et des logements sera remplacé en 2011 par d’autres modes de collectes des données : enquêtes, micro-recensements et bases de données administratives. Si ces autres bases de données pourront à terme remplacer certaines statistiques produites par les recensements, de nombreuses réalités statistiques et surtout spatiales seront définitivement perdues et – surtout – ignorées. L’objectif de ce numéro de Regards économiques n’est pas d’en faire un tour exhaustif, mais bien d’illustrer sur base d’un certain nombre d’exemples l’importance du recensement tant pour le scientifique que pour le décideur. Les exemples sont issus des domaines de recherche des trois signataires de cet article, en particulier ceux de l’économie géographique, du transport et de la santé.
Bibliographic reference |
Lorant, Vincent ; Thomas, Isabelle ; Verhetsel, Ann. Le recensement de la population: un requiem ?. In: Regards économiques, , no.67, p. 1-8 (2018) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/240581 |