Englebert, Jérôme
[UCL]
(fre)
Ce court texte cherche à rencontrer un objectif formel : celui de susciter la découverte, ou la reprise, des trois discours portés sur le Rorschach par le trio convoqué dans notre titre. Roland Kuhn et sa Phénoménologie du Masque, Gaston Bachelard et la préface qu’il signe pour l’édition française de cette première, ainsi que Jean Starobinski et L’imagination projective : trois textes liés entre eux de façon assumée et explicite, et qui, nous allons tâcher de le démontrer, s’occupent foncièrement de tisser une épistémologie qui, plus qu’adressée au Rorschach, se révèle essentielle à la compréhension de l’existence humaine. L’épreuve des formes serait en mesure de participer à l’approfondissement de la connaissance de la psychologie. En effet, le Rorschach n’est pas qu’un test voué à être interprété ; il est aussi, à travers les réponses qu’on lui donne, un outil qui interprète notre monde.
Bibliographic reference |
Englebert, Jérôme. Bachelard, Kuhn et Starobinski : Note sur une épistémologie masquée. In: Test de Rorschach et perception : Perspectives cognitives et phénoménologiques, Vol. 1, no.20-21, p. 159-170 (2013) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/284989 |