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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5325
Titre: Naissance et évolution des organes de communication islamiques au Cameroun:1980-2014
Auteur(s): Hayatou, Abdouramanou
Directeur(s): Mane, Souley
Mots-clés: Organes
Communication
Islamique
Date de publication: 2015
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Ce travail retrace l’histoire des organes de communication islamique au Cameroun. Il s’inscrit dans le champ de l’histoire des religions. Pour l’islam, le lieu traditionnel de la communication est la mosquée. C’est là que les prédications et les sermons sont diffusés aux fidèles. Cependant, avec l’apparition des organes de communication moderne, notamment la radiodiffusion, la presse écrite et la télévision, la communication islamique adopte et s’adapte à cette nouvelle donne. Ainsi, depuis l’avènement de la radio au Cameroun (1941) pendant la période française, l’on assiste à la présence embryonnaire de l’islam sur les ondes. Toutefois, c’est au début des années 90 à la faveur de la loi N°90/052 sur la liberté de communication sociale que naissent les premiers organes de communication islamique. Il s’agit des journaux en presse écrite. Ces journaux s’intègrent dans l’espace public avec pour objectif de diffuser les enseignements de l’islam non seulement aux musulmans, mais aussi aux non-musulmans dans un contexte de laïcité. Les radios islamiques, quant à elles, vont voir le jour une décennie après le décret N°2000/158 fixant les conditions et modalités de création et d’exploitation des entreprises privées de communication audiovisuels. Elles sont au nombre de trois (03) à travers le pays. Ces radios concourent à une large diffusion du message de l’islam, de même que les émissions islamiques de télévisions publiques et privées. Ces dernières sont encore “locataires” d’antenne car il n’existe pas encore une chaine de télévision islamique au Cameroun. Les difficultés humaines, matérielles et financières auxquelles ces organes sont confrontés, entrainent parfois l’essoufflement, la dégradation, voire la disparition de certains organes, particulièrement en presse écrite. Cette situation singulière dans le domaine de la communication islamique est le reflet d’un problème global du paysage médiatique camerounais.
Pagination / Nombre de pages: 174
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5325
Collection(s) :Mémoires soutenus

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