belgitude; littérature belge; patrimoine; Michaux; identité; langue paternelle; belgitude à la flamande
Abstract :
[fr] En novembre 1976, Pierre Mertens et Claude Javeau questionnaient l’identité belge [1], chacun à travers le prisme qui était le sien, les lettres pour l’un, la sociologie pour l’autre. Cette interrogation surgissait dans une décennie qui s’était ouverte sur une première réforme de l’État ayant donné naissance aux communautés culturelles. De leurs contributions au dossier intitulé Une autre Belgique, un terme naissait : la belgitude. Face à la tâche ardue de définir ce que signifie « être belge » et à la tentation d’une définition en creux, Pierre Mertens décrivait la Belgique comme une « terre d’exil, d’exil intérieur » où le Belge se vivrait « comme un nègre blanc ». Cela l’amenait à se demander : « Quel voyage pourrait encore accroitre [son] déracinement ? »
Quarante ans plus tard, ce dossier revient sur l’invention du terme belgitude et l’interroge au présent.
Disciplines :
Literature
Editor :
Huerdo moreno, Cristal ; Université de Mons - UMONS > Faculté de Traduction et d'Interprétation - Ecole d'Interprètes Internationaux > Service de Traduction spécialisée et Terminologie