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Abstract :
[fr] Dans le paysage de l’Enseignement Supérieur belge francophone, face à la persistance des taux élevés d’échec et d’abandon, les divers facteurs impactant la réussite, la persévérance ou l’autorégulation des étudiants de 1ère année font l’objet d’une attention soutenue de la part de nombreux chercheurs en Education (Romainville & Michaut, 2012 ; Neuville, Frenay, Noël & Wertz, 2013…), s’accordant notamment sur la nécessité de ne pas les appréhender isolément et proposant de les synthétiser ou de les modéliser sous plusieurs formes. Et alors que se multiplient, en Fédération Wallonie-Bruxelles et ailleurs, des initiatives de promotion de la réussite de formes ou d’ampleurs variables - dont certaines, de plus en plus nombreuses, visant à intervenir directement au niveau des pratiques d’enseignement en début de cursus -, les professeurs et encadrants ne semblent pas unanimes sur l’opportunité même de chercher à combattre l’échec ou de promouvoir la réussite du plus grand nombre. Or, à l’heure où les réseaux de conseillers pédagogiques et acteurs de terrain se réunissant autour de la volonté d’optimiser la First-Year Experience des étudiants fleurissent un peu partout (certes plutôt dans des régions où l’accès à l’Enseignement Supérieur n’est pas aussi ouvert que chez nous), la réflexion tant sur l’identification des leviers à l’apprentissage et la réussite des étudiants en transition que sur la façon de les actionner apparaît de plus en plus importante, voire urgente.